• fr

Monsieur le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Mesdames et Messieurs,

C’est un grand honneur que d’accueillir le chef de la Diplomatie française au Chinese Business Club France Chine.

Permettez-moi tout d’abord de souhaiter la bienvenue aux nouvelles sociétés membres du Club : Air France, Lenôtre, Agence Plein les Yeux, Hotels B&B, Europ Assistance, Chevreuse Courtage, Essentia Beauty et le Musée du Louvre.

Monsieur le Ministre, vous venez d’accompagner le Président de la République à Xi An, Pékin et Shanghai, pendant trois jours. Vous avez été reçu par le Président XI Jinping ainsi que par des hauts dignitaires du régime.

Deux mots-clés reviennent en boucle dans les différentes déclarations du Président de la République et de vous-même : les mots de « rééquilibrage » et de « réciprocité ».

  • « Rééquilibrage » : oui, parce qu’il n’est pas normal que la France accuse un déficit extérieur important dans ses échanges commerciaux avec la Chine. La cinquième économie mondiale se doit de rééquilibrer ses relations commerciales avec la deuxième économie mondiale, en s’appuyant sur des règles financières claires.
  • Deuxième mot-clé : « Réciprocité ». Ce rééquilibrage des échanges commerciaux entre nos deux pays doit se faire dans un esprit de réciprocité en termes d’accès au marché chinois, avec des « nouvelles routes de la soie » ouvertes dans les deux sens.

Vous-même avez déclaré : « L’intention de la France n’est pas de barrer la route à la Chine, il convient au contraire d’établir un partenariat fondé sur la réciprocité en matière d’ouverture des marchés. Nos interlocuteurs chinois préfèrent la formule « gagnant-gagnant », pourquoi pas, dites-vous, à condition que ce ne soit pas le même qui soit deux fois gagnant. »

C’est tout à fait l’esprit qui règne au Chinese Business Club où des contacts se nouent et aboutissent à des mises en relation, à des partenariats et à des accords réciproques dans un souci d’efficacité, de respect et d’harmonie. 

Dans ses « Entretiens », Confucius fait l’éloge de la sagesse et notamment celle qui doit inspirer nos gouvernants. Permettez-moi de citer ce passage des « Entretiens » : 

« Un Ministre qui s’efforce d’entretenir de bonnes relations avec les pays au-delà des quatre mers, mérite d’être appelé disciple de la Sagesse. » 

Vous me semblez parfaitement répondre à cette définition.

Monsieur le Ministre, je vous cède la parole.