Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs,
Soyez les bienvenus à ce cinquième déjeuner du Chinese Business Club, auquel je suis très heureux de vous accueillir.
Vous le savez, l’objectif de ce Club est de réunir des dirigeants et des leaders d’opinions, chinois et français, afin de renforcer les liens économiques et amicaux qui unissent nos deux pays.
« La Chine : un grand peuple, le plus nombreux de la Terre, un très vaste pays, un Etat plus ancien que l’Histoire, telle est la Chine de toujours ! »
Ce sont les mots prononcés le 27 janvier 1964 par le Général de Gaulle, premier chef d’Etat occidental à reconnaître la République Populaire de Chine.
Nous fêterons le 27 janvier prochain les 50 ans de cette reconnaissance historique.
Aujourd’hui, deuxième puissance économique du monde, 1,3 milliard d’habitants, la Chine a tout pour s’imposer.
De son côté, la France a des atouts : elle bénéficie là-bas d’une bonne image. Pourtant notre pays a encore perdu deux places dans le classement de Davos sur la compétitivité. Certes, le Club Med va ouvrir l’été prochain son troisième village chinois, sur l’île de Dongbao, mais nous devons cependant encore réaliser des réformes, indispensables pour attirer les investisseurs chinois et réduire notre déficit commercial vis-à-vis de la Chine.
Il est plus que jamais nécessaire de se réunir, de se rencontrer comme nous le faisons aujourd’hui au Chinese Business Club. Privilégions donc les contacts susceptibles de nous rapprocher les uns des autres, dans un esprit de courtoisie.
Confucius attachait beaucoup d’importance à la courtoisie : « Pour affronter avec succès les différentes formes de relations interpersonnelles, il importe de pratiquer la courtoisie » écrit-il.
Retenons la leçon !
Je vous remercie de votre attention et je cède maintenant la parole à Monsieur Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.