Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Madame la Maire de Paris,
Mesdames, Messieurs,
Je suis très heureux de vous accueillir dans cette magnifique salle de bal, inaugurée en 1861 par l’Impératrice Eugénie et l’empereur Napoléon III.
Permettez-moi tout d’abord de souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres du Chinese Business Club : KERNEOS KAVIARI LLR CG LAW GUYOMARC’H CDC INTERNATIONAL CAPITAL, EVI
FRENCH DREAM, Groupe Omnium de Participations, le PSG, BY FLAVIE, JASPAR PRODUCTIONS, BNP Paribas Banque Privée, l’Hotel Shangri-La, MyComm et LE DOMAINE DU PLESSIS KAER.
En cette période particulièrement agitée, deux rapports récents ont retenu mon attention : l’un émane de Hurun, magazine édité à Shanghaï, et l’autre a pour auteur Business France, l’Agence Nationale en charge de l’attractivité du territoire.
Il s’agit, pour les trois quart de ces Parlementaires, d’hommes d’affaires, plus que de cadres du Parti. Ce qui est certain, c’est que la Chine compte aujourd’hui plus de milliardaires que les Etats-Unis. Qui dit milliardaires dit investisseurs de premier plan : alors faisons tout pour leur dérouler le tapis rouge !
Cela représente une heureuse progression de 16 % par rapport à 2015 et fait de la France le 7ème pays le plus attractif pour les investissements étrangers. Pour la seule année 2016, les entreprises chinoises ont investi, en France, 2,2 milliards d’euros.
Malgré des points faibles, la France bénéficie d’une bonne image en Chine. C’est un atout considérable. Nous sommes le pays de la culture, de la mode, des grandes marques, du vin, mais aussi de l’aéronautique, du TGV, du nucléaire….sans oublier le goût de la bonne chère.
La France a la capacité d’attirer et de retenir les investissements chinois face à la concurrence des métropoles européennes. Paris a mis en place un arsenal de mesures à cet effet. L’enjeu est vital.
Pour coller à la conjoncture électorale, permettez-moi de conclure sur un précepte de Confucius qui est d’une brûlante actualité. Le Maître dit :
« Un Prince éclairé ne doit pas prélever trop d’impôts,
car cela revient à développer la fraude,
à perdre le pays et à se mettre soi-même en danger. »
Je vous remercie de votre attention et je cède la parole à Madame Anne Hidalgo, Maire de Paris.