Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Soyez les bienvenus à ce 6ème déjeuner-rencontre du Chinese Business Club, auquel je suis très heureux de vous accueillir.
Permettez-moi d’abord de remercier notre chef multi-étoilé, Alain Ducasse, pour l’accueil qu’il nous réserve, chez lui, au restaurant « Le Meurice Alain Ducasse », dans cette magnifique salle, inspirée du Salon de la Paix du château de Versailles et revisitée par Philippe Starck.
Vous le savez, l’objectif du Chinese Business Club est de réunir des dirigeants et des leaders d’opinion, chinois et français, afin de renforcer les liens économiques et amicaux qui unissent nos deux pays.
Le 27 janvier prochain, nous fêterons le 50ème anniversaire de la reconnaissance de la Chine Populaire par le Général de Gaulle. Que de chemin parcouru depuis 1964 !
Aujourd’hui, deuxième puissance économique du monde, avec 1,3 milliard d’habitants, la Chine a tout pour s’imposer : Pékin affiche une volonté de réformes saluée par la Bourse. La croissance a atteint +7,8% au 3ème trimestre.
De son côté la France a des atouts : nous bénéficions là-bas d’une bonne image. Notre secteur agro-alimentaire ne peut que séduire le marché chinois. Les contacts se multiplient en vue de partenariats féconds pour les deux pays. Des alliances se sont nouées : Club Med, Carrefour, Galeries Lafayette, EDF, Areva, Alstom…D’autres sont en discussion, comme PSA Peugeot Citroën et, tout récemment, Renault…
Cependant, nous devons encore réaliser les réformes, indispensables pour attirer les investisseurs chinois et réduire notre déficit commercial vis-à-vis de la Chine, qui atteint 27 milliards d’euros. Les investissements français en Chine sont 4 fois plus importants que les investissements chinois en France.
N’en restons pas à ce constat et allons de l’avant ! « Le Sage se demande à lui–même la cause de ses fautes, l’insensé la demande aux autres » dit Confucius. Alors, interrogeons-nous, et faisons-le dans le climat d’harmonie prôné par le grand penseur chinois dans ses « Entretiens ».
Je vous remercie. Et maintenant, je cède la parole à M. Henri Giscard d’Estaing, Président Directeur Général du Club Méditerranée.