Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Monsieur le Préfet, Mesdames, Messieurs,
Soyez les bienvenus à ce déjeuner du Chinese Business Club auquel je suis très heureux de vous accueillir, dans ce magnifique hôtel Shangri-La. Je tiens avant tout à souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres du Chinese Business Club : les sociétés Azoya International, Cyclopharma et Value Retail.
Avant de céder la parole à notre invité d’honneur, Monsieur Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier Ministre de la France et grand ami de la Chine, permettez-moi de citer un certain nombre de partenariats franco-chinois qui se sont noués au cours des derniers mois et font du millésime 2014 un cru exceptionnel :
PSA et Faurecia avec Dong Feng
Club Med avec Fosun
Aéroport de Toulouse Blagnac avec Friedman Pacific
Caisse d’Epargne avec China Development Bank
Louvre-Hôtels avec Jin Jiang International
Keolis avec Shaentong
Accor avec Huazhu….ce n’est ici que quelques exemples parmi d’autres
Le géant chinois Huawei, numéro 2 mondial des équipementiers télécoms a choisi la France et vient d’inaugurer un centre de recherche au cœur de Paris : il annonce plus d’1,5 milliard d’euros d’investissements en France dans des start up innovantes.
Oui, il y a des raisons d’être optimiste quant au développement des investissements croisés entre la France et la Chine, même si le Conseil Stratégique de l’Attractivité a encore du pain sur la planche.
Aujourd’hui les investissements chinois ne représentent que 1 % des capitaux étrangers investis en France. Le Président Xi Jinping a annoncé que la Chine, futur banquier du monde, allait investir à l’étranger 1 250 milliards de dollars sur les dix prochaines années. Il y a là un potentiel de développement considérable pour nos deux pays.
Il est donc plus que jamais nécessaire de se rencontrer, comme nous le faisons au Chinese Business Club, et de privilégier les contacts susceptibles de favoriser entre nous un effet de synergie, puisque, comme l’écrit Confucius dans ses « Entretiens » :
« Sans principes communs, ce n’est pas la peine de discuter »
Je vous remercie de votre attention et je cède la parole à Monsieur Jean-Pierre Raffarin.