Madame la Ministre,
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Député-Maire,
Mesdames, Messieurs,
Soyez les bienvenus à ce déjeuner du Chinese Business Club, auquel je suis très heureux de vous accueillir.
Vous le savez, l’objectif de notre club est de réunir des dirigeants et des leaders d’opinions, chinois et français, afin de renforcer les liens économiques et amicaux qui unissent nos deux pays.
Il y a un peu plus d’un mois, le Président Chinois accueillait à Pékin le Président Français, avec ce dicton chinois : «Vieille amitié ne craint pas la rouille » !
C’est vrai, nos deux pays sont de «vieux amis », et il est hors de question que la rouille altère nos relations.
Mais aujourd’hui, force est de constater que la France souffre d’un déficit commercial avec la Chine de 26 milliards d’euros. Elle n’est que le troisième pays européen bénéficiaire des investissements chinois, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni. Cela indique clairement que nous, Français, devons réaliser les réformes indispensables pour attirer les investisseurs Chinois.
Il y a là un fort potentiel de développement, pour la deuxième comme pour la cinquième puissance économique mondiale, à condition de combattre ensemble le protectionnisme. Il est donc, plus que jamais, nécessaire de se réunir, de se rencontrer comme nous le faisons aujourd’hui au Chinese Business Club. Privilégions les contacts susceptibles de nous rapprocher les uns des autres, dans un esprit d’interdépendance et de réciprocité profitable à nos deux pays.
Mais il ne suffit pas de se parler, encore faut- il agir concrètement.
Pour Confucius, la force des actes prime toujours sur la force des mots. Le Junzi, c’est-à-dire la personne idéale que chacun d’entre nous est en mesure de devenir, le Junzi doit agir, plus que parler : ce n’est pas ce qu’une personne dit qui compte, mais ce qu’elle fait.
A nous de retenir la leçon et d’agir efficacement pour développer les relations d’affaires franco-chinoises.
Je vous remercie et je cède la parole à Madame Michèle Alliot-Marie.