Mesdames les Ambassadeurs,
Mesdames,
Messieurs,
Soyez les bienvenus à ce 9ème déjeuner du Chinese Business Club auquel je suis très heureux de vous accueillir dans ce prestigieux Pavillon Gabriel, géré par la non moins prestigieuse Maison Potel et Chabot.
Vous le savez, l’objectif du Chinese Business Club est de réunir des dirigeants et des leaders d’opinions, Chinois et Français, afin de renforcer les liens économiques et amicaux qui unissent nos deux pays.
Le tourisme, par exemple, est l’un des principaux axes qui permettraient de rééquilibrer ces relations économiques. Permettez-moi donc de citer quelques chiffres à propos des échanges touristiques entre la Chine et la France.
Avec 1,5 million de touristes chinois en France en 2013, les visiteurs de l’Empire du Milieu représentent moins de 2% des nuitées touristiques dans notre pays. Il existe un potentiel énorme pour l’avenir. En outre ces touristes sont de très bons clients : le shopping est leur motivation première de venir en France… après la visite des sites touristiques, bien entendu. Et chacun veut rentrer dans son pays avec des cadeaux pour son entourage : pas étonnant que cette clientèle soit choyée par nos grandes marques et nos magasins de luxe.
La Chine, grâce à son essor économique, représente un marché prometteur de visiteurs de plus en plus nombreux et fortunés. Si nous parvenions à attirer 5 millions de touristes chinois en France, notre déficit commercial avec la Chine diminuerait de 10% ! En se déplaçant, en personne, à l’aéroport pour accueillir des touristes chinois, notre ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a montré l’exemple. Depuis le mois de janvier, la France leur accorde des visas en 48 heures. Mais Il faut encore que nous fassions de gros efforts au plan de l’accueil, de l’amabilité à l’égard de ces touristes, et de leur protection contre les pickpockets.
Bien sûr le Tourisme n’est qu’un exemple, parmi d’autres. Et, pour rééquilibrer notre commerce extérieur avec la Chine, il est indispensable de restaurer notre image. N’ayons pas peur de promouvoir nos atouts (notre capacité d’innovation et notre esprit d’entreprise notamment) et d’accélérer les réformes de fond nécessaires pour attirer les investisseurs chinois.
« On s’égare rarement en s’imposant à soi-même des règles sévères » nous dit Confucius.
A nous de relever le défi !
Je vous remercie de votre attention, et je cède la parole à Stéphane Fouks, PDG d’Havas Worldwide.